Instruire les écochoises et les écochois


Institutrices et instituteurs au 19ème siècle.

Avant l'existence des recensements réguliers, on trouve le nom d'un instituteur au hasard de l'état-civil en 1831. En effet, cette année là Pierre Mottin (ou Mathieu) originaire de Régny mais résidant à Écoche comme instituteur convole en justes noces en octobre avec une demoiselle Chetaille d'Écoche

Au bas de l'acte de mariage, sa signature est du plus bel effet.

Où enseignait-il? Rémunéré comment? A qui s'adressait son enseignement?

 

Grâce aux recensements de population de 1841 à 1911, on peut connaître le nom de quelques uns de ceux qui apprirent aux écochois à lire, écrire et compter. Mais pour des détails sur les rapports entre instituteurs et municipalité, on peut consulter Ecoche histoire d'une paroisse

Le premier instituteur recensé est, en 1841, Victor Puillet. Né à Fontimpe en 1820 (il n'a donc que 21 ans) c'est alors le frère du vicaire de la paroisse, lequel sera curé à partir de 1844. En 1841 Victor Puillet a comme domestique sa jeune soeur Pierrette qui, quelques années plus tard, deviendra la bonne du curé, son autre frère ( la fratrie compta jusqu'à 15 enfants).

Depuis 1833 c'est la loi Guizot qui organise  l'enseignement primaire autour de deux principes :

1- la liberté de l'enseignement primaire : tout individu âgé de dix-huit ans peut exercer librement la profession d'instituteur primaire, à condition d'obtenir un brevet de capacité, délivré à l'issue d'un examen, et de présenter un certificat de moralité ;

2-l'organisation d'un enseignement primaire public, intégré au sein de l'Université : chaque département doit entretenir une école normale d'instituteurs pour la formation des maîtres et chaque commune de plus de 300 habitants est tenue d'entretenir une école primaire et un instituteur ; la commune peut satisfaire à ses obligations en subventionnant une école primaire confessionnelle établie sur son territoire.

Qu'elle soit privée ou publique, l'instruction primaire élémentaire comprend nécessairement « l'instruction morale et religieuse, la lecture, l'écriture, les éléments de la langue française et du calcul, le système légal des poids et mesures » (article 1er). Cependant, une timide notion de laïcité est introduite à l'article 2 : la participation à l'instruction religieuse est laissée à la responsabilité du père de famille.

 

Au recensement de 1846, Victor Puillet dans sa vingt-cinquième année est toujours instituteur ; il est désormais marié et déjà père d'un enfant. Il a en pension un petit neveu de sa femme, originaire de Saône et Loire, Claude Jondet (16 ans). Dans sa demeure réside également une religieuse de 19 ans Françoise Toget, sans doute pour un enseignement à destination des filles (en 1836 Guizot avait élargi les lois et évoquait la possibilité d'une instruction pour les demoiselles). On ne sait pas où avaient lieu les cours ni à quelle congrégation appartenait cette Françoise Toget.

Dans une autre maison, Marie Laroche âgée de 26 ans est également recensée comme institutrice.

En 1851, Victor Puillet est toujours là et il a désormais 3 enfants. C'est la dernière fois qu'il est recensé parce qu'il décède en 1853, à 33 ans.

Désormais, depuis 1850 c'est la loi Falloux qui s'applique.

Avec cette loi, l'enseignement primaire et secondaire se trouve désormais partagé entre l'enseignement public, géré par les communes, les départements et l'État, et l'enseignement privé, dit « libre », dont les établissements sont gérés par des particuliers, des associations ou des congrégations. Les maitres sont formés dans des Écoles normales entretenues par les départements (qui peuvent les supprimer). Pour l'enseignement « libre », les congréganistes peuvent enseigner s'ils sont titulaires du baccalauréat, ou sont ministres d'un culte ou ont un certificat de stage. Pour les religieuses une simple lettre d'obédience de l'évêque suffit. Le traitement annuel est de 600 francs.

On a donc à Écoche, dans une autre maison, des religieuses : Marguerite Martin, 35 ans, directrice ; Benoîte Bridet adjointe de 26 ans ; Françoise Marie Danière, domestique. Deux pensionnaires de 10 et 11 ans sont présentes.

Donc contrairement à ce qu'on a pu penser, l'enseignement existe bel et bien dès le milieu du XIXème siècle, communal pour les garçons et confessionnel pour les filles. Il n'a rien d'obligatoire, néanmoins dans les actes d'état-civil et notariés on peut constater une importante progression de ceux qui savent signer.

A côté de ces enseignants, on relève dans une autre demeure une certaine Jeanne-Marie Poulette présentée comme propriétaire et institutrice ; elle est célibataire et est âgée de 45 ans.

En 1856, on a nettement deux écoles mais toutes deux apparaissent confessionnelles.

Dans la 1ère -où était-elle située? -trois frères maristes : Jean-Baptiste Tardy, 38 ans ; Jean-Baptiste Sotton, 20 ans et Henri Philibert, 17 ans.

Dans la seconde-où?- on ne trouve plus que Marguerite Martin ; avec elle une pensionnaire, sa nièce de 12 ans.

En 1861, l'équilibre filles/garçons donne:

Trois frères maristes : Jean Durand 47 ans, Jean Giraud 24 ans et Antoine Candret 17 ans

Deux religieuses Marguerite Martin alors âgée de 44 ans et Virginie Pichat 26 ans. Avec elles vit Rose Martin, tisseuse

En 1866, les frères sont  Jean Joseph Paître 28 ans, Antoine Buisson 50 ans, Jean Marie Comby 19 ans ; les soeurs sont toujours Marguerite Martin et Virginie Pichat.

Il est intéressant de noter qu'en cette année, le clergé catholique paraît bien présent avec 1 curé, 1 vicaire, 3 frères et 2 religieuses. A cela on ajoute un curé retraité de 76 ans (il a une domestique) François Cartelier.

En 1871, une nouveauté : l'agent recenseur donne le lieu de naissance de chacun. Les trois frères maristes sont  Jean Baptiste Deplagne 42 ans originaire de Haute Loire Claude Giraudon (1) originaire de Rosier Côte d'Aurec 21 ans et Antoine Boyer 18 ans né dans le Puy de Dôme.Les trois religieuses sont toutes trois nées en Haute Loire Il s'agit de Marguerite Martin, Virginie Pichat et Adélaïde Dellion, 52 ans.

Cette origine vellave peut amener à penser qu'il s'agit d'une congrégation de Haute Loire qui a pris en charge l'instruction à Écoche. Ce que confirme l'auteur du travail "Ecoche, histoire d'une paroisse"

En 1876, les trois maristes sont Antoine Gay, 39 ans né à Périgneux ; Benoît Porteneuve, 19 ans né à Usson en Forez et Pierre Duchamp 16 ans né en Ardèche.

Les trois religieuses sont Marguerite Martin maintenant âgée de 60 ans, Virginie Médard de 20 ans elle aussi originaire de Haute Loire, enfin Marie Cellier 24 ans venue du Puy de Dôme

EN 1881 Antoine Gay 45 ans, Jean Pierre  Duchamp 21 ans et Cyrille Marcellin Lerat 18 ans forment le bataillon des maristes.

Jeanne Girard 41 ans est la directrice des religieuses, Claudia Terrier 27 ans, Françoise Buffin et Marie Auray 25 ans sont les adjointes

En 1886, malgré les célèbres lois Ferry, on retrouve à peu près la même disposition :

3 frères : Jean-François Vallat 39 ans, son adjoint Augustin Petit 30 ans et un jeune pour la cuisine Basile Therme, 17ans et demi .

3 religieuses  Jeanne Girard 46 ans,chef ; Marie Auray 28 ans sous-chef ; Claudia Terrier, 32 ans adjointe ; et Bénédicte Girard, nièce, pensionnaire de 8 ans.

1891, c'est plus compliqué :

Les religieuses sont au nombre de 4 , Jeanne Girard 51 ans, Marie Auray 33 ans, Claudia Bertholon 23 ans et Marguerite Huguet 21 ans. Les maristes sont 2 Jean François Vallat 44 ans et Louis Léon Raffin 21 ans assistés d'un frère domestique de 16 ans Claude Fontrielle.

Mais, à côté existent deux instituteurs laïques Joseph Moro 32 ans et Jean Jacques Martin 20 ans.

En mars 1894 Claudine Meunier native de Chandon a 25.5 ans, se marie avec l'instituteur de Belleroche et est elle-même institutrice à Écoche.

 

Tous les témoins étant des instituteurs des communes voisines, on dispose d'une belle brochette de signatures dont celles des époux

Pas de recensement en 1896 ; en 1901 il existe apparemment quatre  écoles : une mariste avec Alphonse Roche 39 ans et Jean Pierre Sabot 24 ans ; on y trouve un pensionnaire de 16 ans  . Une confessionnelle pour les filles avec Jeanne Faro 33 ans, Catherine Daillière 17 ans adjointe. Une laïque pour garçons avec André Devun 30 ans et  Joseph Gauthier23 ans. Une laïque pour filles avec Julie Calendry 24 ans.

1905 : Marcel Guerret futur député socialiste de Montauban est instituteur à Écoche

Au recensement de 1906, il semblerait qu'il n'y ait plus de frères maristes, peut-être suite à la loi Combes de 1904. L'école privée est tenue par Marie Philomène Gobet née à Lantignié 35 ans et par Marie Doucet 28 ans de Combres. Elles sont assistées d'une cuisinière originaire de St Denis sur Coise et elles gardent 8 pensionnaires (4 de St Igny de Roche, 1 de Coublanc, 1 du Coteau et 2 d'Écoche)

Pour les écoles laïques André Devun vit avec son épouse, son beau-père et ses deux enfants ; un autre instituteur est Claude Colombet né à Bas en Basset, marié et père d'une petite fille

Enfin, 1911, le dernier recensement d'avant la Grande Guerre

On trouve, côté confessionnel des religieuses  (sans signe extérieur de leur congrégation) que sont Philomène Gobet, Marthe Limousin adjointe de 39 ans et Irène Rampon domestique de 19 ans et née à Poule. Côté laïque Jean Liogier 23 ans de Bas en Basset et Emmanuel Marmonnier 45 ans, marié et père de famille.

Pourtant contrairement à 1906 le recensement  donne la présence de deux frères instituteurs nés à Écoche et maristes  Alphonse Crétin, 30 ans et Louis Joseph Crétin 31 ans. Leur parente Clotilde Crétin est leur cuisinière.

Dans un site de vente de cartes postales anciennes (Delcampe) pendant quelques jours de décembre 2018 fut en vente la CPA montrant l’entrée du bourg sud avec les élèves dans la rue (carte très connue). Or sur cette CPA en vente l’instituteur de cette époque (hiver 13-14) avait écrit quelques indications qui nous apprennent que le bâtiment de l’école abritait au rez-de-chaussée une classe du directeur et son logement ; au 1er étage se trouvait une autre classe pour un second instituteur, salle que jouxtait la chambre dudit instituteur et dans l’aile une chambre pour la bonne. Enfin dans le même bâtiment se trouvaient encore les locaux de la mairie –dont l’entrée devait se trouver sur l’actuelle « route de Gourlaine » Il devait sûrement y avoir d’autres classes dans la nouvelle école du haut en montant le chemin de la Forest. Mais l’hiver, la fréquentation scolaire devait donner des effectifs par classe réduits. Sur la carte il est dit que 11 élèves de sa classe sont présents ce jour-là pour 6 de la classe du directeur ! Tous des garçons.


Quelques personnalités parmi ces institutrices et instituteurs :

-Victor Puillet un Écochois bien intégré dans un réseau familial : son frère Mathieu est prêtre, vicaire de 1824 à 1844 dans la paroisse d'Écoche ; son frère Benoît, industriel international contribua financièrement à aider la paroisse et celle du Cergne ; sa soeur Pierrette épousa en 1852 Hippolyte Guyot propriétaire au bourg et sonneur à l'église, d'une famille de petite notabilité. Son épouse Anne Marie  dite Mariette était par ailleurs la soeur d'un cabaretier du bourg. Victor mourut jeune le 5 avril 1853 à dix heures du matin.

- Marguerite Martin qu'on retrouve sans discontinuer de 1851 à 1876, soit sans doute plus de 26 ans de présence. Cette religieuse était née à Laussonne en Haute Loire, près du Mézenc, commune montagnarde qui en 1856 a une population de la même importance que celle d'Écoche. C'est dans cette commune que naquit Reine Antier, un peu plus de 10 ans avant notre Marguerite Martin .

Reine Antier est une religieuse française, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de l'Enfant-Jésus. Reine est née le 19 novembre 1801 à Laussonne (Haute-Loire), et baptisée au même endroit. Elle meurt en 1883 à Chauffailles.

Le 3 janvier 1823, elle se consacre à Dieu dans la Société de l'Instruction du Saint-Enfant-Jésus du Puy-en-Velay. Le 31 octobre 1846, Reine Antier arrive à Chauffailles (Saône-et-Loire), avec une communauté de l' Instruction. Des jeunes filles de la région se joignent au groupe et se forment à son esprit. Elles ouvrent des écoles pour les filles des hameaux et villages isolés de Bourgogne. Le 14 septembre 1859, la congrégation des Sœurs de l'Enfant-Jésus de Chauffailles est officiellement née dans l'Église. Mère Reine Antier, élue supérieure générale, assume la fondation.

-Claude Giraudon, second enfant du couple formé par Mathieu Giraudon, frère de Jacques le missionnaire, et Catherine Faure. Né le 24 janvier 1851, alors que son oncle est au Texas, peut-être a-t-il, après 1864 et le retour en France de ce dernier, bénéficié d’encouragements et de conseils de sa part ? Toujours est-il que, peu d’années après l’arrivée de celui-ci, il devient mariste, sous le nom de Frère Épipodius : postulat en 1866-67, noviciat en 1867-68, voeux temporaires prononcés en septembre 1868, voeux perpétuels en septembre 1884.

 

Claude Giraudon occupera, tantôt comme cuisinier – quoique rarement –, tantôt comme enseignant – souvent –, de nombreux postes au long de sa carrière, la mobilité paraissant une caractéristique essentielle de celle-ci et le conduisant à travers les départements de la Loire, du Puy-de-Dôme, de l’Allier, de la Saône-et-Loire, et même du Cher, de la Nièvre et du Loiret : cuisinier à Écoche, dans la Loire (1868) puis enseignant au même lieu (1870-1872), cuisinier puis enseignant à Lapalisse, dans l’Allier (1872, 1877), enseignant à Saint-Pourçain-sur-Sioule, dans l’Allier (1873, 1887), à Rochefort-Montagne, dans le Puy-de-Dôme (1873, 1884), à Marcigny, dans la Saône-et-Loire (1877), à Vic-le-Comte, dans le Puy-de-Dôme (1882), à Arfeuilles, dans l’Allier (1888), à Bellevue, dans un département non cité et qu’on n’a pu déterminer tellement les lieux de ce nom sont nombreux84 (1888), à Saint-Rémy-sur-Durolle, dans le Puy-de-Dôme (1890), à Pouilly-sur-Loire, dans la Nièvre (1897), au Mayet-de-Montagne, dans l’Allier (1900), à Mennetou-Salon, dans le Cher (1902), à Châtillon-Coligny, dans le Loiret (1903), cuisinier à Saint-Prix, dans un département non indiqué et indéterminable en raison du fait que cinq communes portent ce nom85 (1907), enseignant à Digoin, dans la Saône-et-Loire (1907)… Il mourra à Varennes-sur-Allier, dans l’Allier, en juin 1910.

D'après une notice tirée de Les Cahiers de Village de Forez, n° 51, septembre 2008

 


Après la guerre , l'enseignement à Écoche se divise en deux écoles : au "couvent" l'école des soeurs dans le grand bâtiment construit à la fin du XIXème siècle et qui est réservé à l'instruction des filles. Pendant longtemps la maîtresse fut mademoiselle Simon, ancienne religieuse laïcisée puis ensuite deux religieuses de la congrégation de Claveisolles. Cette école des soeurs servit de cantine non seulement pour les filles mais aussi pour quelques garçons venus de hameaux éloignés ou de Cadolon. Elle ferma en 1957.

 

 

Dans les années 1920 Mademoiselle Simon entourée de ses élèves

 

 

Mademoiselle Simon qui enseigna à de nombreuses "cohortes" de jeunes filles d'Écoche, assistée de l'Écochoise Marthe Debiesse, était originaire d'Ailleux, petite commune du Forez.

Une autre religieuse, Maria Méras, venue aussi à Écoche enseigner, y décéda le 17 février 1911 à l'âge de 45 ans.

 

L'autre école, laïque et publique, s'adressa d'abord aux garçons exclusivement puis progressivement aux filles aussi et en 1958 la mixité était totale. Elle était alors répartie en deux bâtiments dits "l'école du haut" pour les plus petits (5 ans-11 ans) et "l'école du bas" pour les plus grands (11ans-14 ans) qu'on amenait au certificat d'études. On connaît le nom de quelques instituteurs et institutrices : M. Bonnet, Joannes et Yvonne Dalléry,  Marie Moncorget(années 20), Benoîte Berchoud, Louise Ressort, Marie-Louise Burnichon et Céline Bertillot en 26, Jean-pierre Duffieux, Céline Bertillot en 31, Clotaire Breton au milieu des années 30, M. Pujol (débuts de la guerre),  M. Matra, M. Louis Laforet et M. Pommier (années 50) ainsi que Mademoiselle Lachise*.

Au moment de la disparition de l'école privée, en 1958, les deux institutrices étaient Mme Destre -en bas- et Thérèse Bénazet- en haut- qui épousa un enfant du pays puis qui, un peu plus âgée, revint vivre à Écoche dans une ferme de Fillon. Dans les années 1960, il y eut Jeannine Rondepierre -qui resta au moins 6 ans- Jeannine Meynier, qui elle aussi épousa un enfant du pays, Yvonne Bernard....

La baisse du nombre d'élèves due à deux facteurs, la baisse des naissances après 1955 et surtout l'entrée systématique en collège des enfants de plus de 11 ou 12 ans, amena la fermeture d'une classe à la fin des années 1960. Progressivement l'école parut menacée de disparaître. Pour garder tous les enfants des villages, des parents d'élèves dynamiques décidèrent d'organiser une cantine avec l'aide de la municipalité et du restaurant "chez Suzanne". Puis grâce à ce dynamisme, on a obtenu une classe maternelle. Dans les années 1980 donc les enfants purent être scolarisés sur place de 3 à 12 ans, avec deux enseignants. Plus tard une troisième classe fut ouverte mais elle ferma à son tour vers 2010. En 2018, deux classes fonctionnent dans le bâtiment "du haut", celui "du bas" étant devenu, grâce à une rénovation entreprise par la municipalité Defaye, la mairie.

Quelques noms d'enseignants : M. et Mme Brunon, Jean-Luc Mosnier, M. Deville.... 

 

*Mlle Lachise en poste au début des années 1950 était une laïque pure et dure ; si par hasard un écolier de retour du catéchisme avait encore son catéchisme, elle s'écriait "enlevez cette ordure de votre bureau" (souvenir d'un Écochois, enfant en 50)

Photo des garçons de l'école publique en 1919-1920 avec le couple d'instituteurs

Photo des filles de l'école privée (1937?)


On peut consulter quelques photos un peu plus récentes

Photos de classe.


Il ne faut pas oublier non plus que si, d'un côté, des familles de Cadolon mettaient leurs enfants dans les écoles d'Écoche, d'un autre côté, des  familles d'Écoche pouvaient mettre leurs enfants ailleurs, notamment les habitants de la Quichère, des Bruyères, du Crêt Loup, de la Goute Michel.

Ci-contre un exemple : cette jeune fille de la Quichère fut mise en pension chez les religieuses de la Ville de 6 - 7 ans à 11 ans où elle obtint son certificat d'études en donnant son adresse au pensionnat (et en falsifiant son lieu de naissance en raison du changement de département). Le bourg de la Ville est en effet à peine  plus loin de la Quichère que le bourg d'Écoche et comme ses parents allaient tous les samedis et  lundis livrer des provisions au marché de Cours, il est probable qu'ils passaient à ce moment la saluer ; mais en fait elle ne revenait que trois fois dans l'année (à Noël, à Pâques et à la Fête Dieu), son année scolaire se déroulant en gros d'octobre à fin mai.



Dans la revue de la commune limitrophe, Coublanc, une habitante de Cadolon raconte l'école des soeurs dans les années 30. A lire sur http://www.coublanc-71.com/pdf/revue2018.pdf

Ce numéro de 2018 est entièrement sur le site Coublanc 71. Depuis sont parus les numéros de 2019 et 2020 (prix modique 5 euros, en vente dans divers lieux dont la maison de la presse de Charlieu et -plus rarement- au café d'Écoche).

Le numéro de 2018 étant en accès libre sur http://Coublanc-71.com nous nous autorisons à télécharger la rubrique sur l'école privée d'Écoche.

Une petite remarque de détail : sur la carte postale, il ne s'agit pas de l'actuelle scierieDanière mais d'une scierie provisoire construite au moment du cyclone de 1927 pour débiter la grosse quantité d'arbres abattus. Elle se situait derrière la maison en face de la route des dite Grattaz. La route que l'on voit est celle qui vient de Cadolon et qui n'était pas goudronnée en 27.