Les pauvres bénéficiaient-ils d'aides?


Après sa mort en 1804, le curé Antoine Vincent légua ses biens aux pauvres d’Écoche ; la vente de son mobilier  rapporta 1 471,70 f une fois les charges déduites, et 3 créances (argent qui lui était dû) s’élevaient à 126 f. C’est ce que l’on apprend dans un décret impérial de décembre 1806 qui avalise le don. On ne sait pas comment cet argent fut réparti.

 Plus de 1 600 F à l’époque, cela représente une belle somme.

 D’après de savants calculs certains estiment qu’un franc de cette époque équivaut à 3.2 euros.

 Plus intéressant : une livre de pain valait alors à Paris 40 centimes. Le don du « sieur Vincent » équivaudrait donc à 4 000 kg de pain (nourriture principale de l’époque).

Autre indicateur : le salaire journalier d'un ouvrier agricole non nourri s'élevait alors à 1 Fr.