tout n'est pas dans tout et réciproquement...


Sur certaines cartes postales anciennes, le grossissement n'améliore pas la netteté certes mais par certains détails révèle quelques traces parfois intéressantes. quelques exemples ci-dessous


Sur une des cartes les plus anciennes on aperçoit le chevet de l'église, avant la construction d'un transformateur électrique. On y voit assez bien à côté d'un arbre deux pierres tombales encore dressées, l'une qui paraît claire, l'autre grise. Ces deux pierres tombales sont restées très longtemps (à terre en 1980 encore). Il s'agissait de tombes de curés, là où jusqu'au milieu du 19ème siècle existait le cimetière. S'agissait-il de Jean Chemin et de Mathieu Puillet??

Carte des années 1950 : le bourg vu d'avion. On reconnaît la cour de l'école d'en bas, actuelle mairie, ombragée de deux tilleuls et le toit en pente du préau. Surtout on voit très bien les toits vitrés de l'atelier du père Démure qui abritera ensuite la menuiserie de Marcel Sarnin avant d'être le petit parking d'aujourd'hui.



Sur une carte colorisée à partir d'une photographie des années 1950, le hameau du But ; les champs étaient alors bien plus morcelés que de nos jours, les clôtures souvent en haie vive et un chemin de desserte encore bien visible tout comme les arbres fruitiers en plein champ (ici en fleurs).


Sur une carte postale ayant circulé en 1924. Alors que le barbelé a été inventé vers 1870 en Amérique, il ne semble pas encore vraiment adopté à Écoche. En dessous du bourg, les champs sont de petite taille, les vaches en petit nombre et les arbres fruitiers présents sur limites ; la clôture est faite de "barricades" ou de haies. Atmosphère bucolique.