Cadolon


Le village de Cadolon a,  vu son importance dans le passé, (entre 19ème et 20 ème siècle) été le sujet de beaucoup de cartes postales, les unes indiquant la commune de Coublanc, d'autres celles de St Igny de Roche, d'autres celles d'Écoche et certaines simplement Cadolon voire Le Cadolon ou encore Cadollon.


La bergère en bel habit rêve  aux bords enchanteurs de l'étang telle Astrée attendant Céladon.

Plus prosaïquement, le long de la route l'électrification (ou peut-être plutôt le télégraphe) a planté ses poteaux à deux jambes, ce qui ne semble guère impressionner le troupeau ; les arbres semblent en fleur.

N'étaient ces deux paires de poteaux qui introduisent un brin de modernité, le paysage procure un sentiment d'intemporalité.

Bien loin de la peur que l'étang aux eaux sombres inspirait à l'écrivain Jacques Girerd dans son enfance relatée dans son livre Coeur de trèfle.

Si nous étions dans l'Antiquité, nous aurions ici un bel exemple de synoecisme : la dame blanche a les pieds sur Belmont, les vaches broutent l'herbe de St Igny de Roche, la colline boisée se situe sur le territoire d'Écoche et le nom de Cadolon est un toponyme de Coublanc!


 

Les temps changent

L'étang reste

 

 

 

Imagine-t-on aujourd'hui une carte postale d'un déversoir? Et pourtant le photographe a réalisé là une belle prise de vue...il n'était donc pas si timbré!



La demeure Glatard construite aux environs de 1840 -ici avec quelques domestiques-  se trouve sur la commune d'Écoche non loin des usines et de l'étang.




Images d'un temps révolu : les poteaux téléphoniques sont aujourd'hui remplacés par ceux de la "fibre". Et il ne fait pas bon traîner sur la départementale aujourd'hui élargie. Une chèvre, un vélo, une charrette et son mulet, une lavandière. Derrière les arbres sur la colline le hameau des Seignes.

C'est grâce à cet étang situé sur la rivière Aron (ou Aaron) que Glatard avait pu développer son usine, elle-même facteur du développement de Cadolon