Au milieu du XIXème siècle, la gendarmerie du canton de Belmont résida quelque temps au bourg d'Écoche. Au recensement de 1851, par exemple, on relève les noms des gendarmes en résidence. Selon une tradition orale ils devaient habiter dans la maison sur la place, à droite en regardant l'église, deuxième immeuble en partant du haut.

 ; au sous-sol de la mairie, chemin de Gourlaine, se trouve un local qui aurait servi de "prison" à cette époque (photo).

Résidaient alors (1851) les militaires suivants :

Antoine Rouhot, brigadier, 38 ans

Jean Guibert, gendarme, 54 ans et sa famille

François Farge, gendarme, 38 ans et sa femme.

Charles Gonnard, gendarme, 31 ans et sa famille

Jean-Marie Dory, gendarme, 27 ans.   

 

En 1856 :

Fréjus Ledrain, brigadier et sa famille (âge non précisé car au moment du recensement il était en "affaires")  

Jean Honoré Brun, gendarme et sa famille, 32 ans   

Laurent Vasselon, gendarme et sa femme, 33 ans

Joseph Pichery, gendarme et sa famille, 52 ans (parti alors avec son chef)

 

En 1861 :

Fréjus Ledrain, brigadier, 52 ans et sa famille

Laurent Vasselon, gendarme et sa femme, 39 ans

Louis Chavelet, gendarme et sa famille, 32 ans

Clément Grad, gendarme et sa famille, 35 ans

Antoine Coquet, gendarme et sa femme, 31 ans

 

En 1866 :

Le brigadier est François Bourgeon, 52 ans.

Les gendarmes sont Laurent Vasselon, Louis Chavelet, Clément Grad et Nicolas-François Warin, 32 ans. Aucun n'est célibataire.

Le local ci-dessus aurait servi de prison. Ensuite local du syndicat agricole pour le trieur de céréales. Puis dépôt pour un entrepreneur.

Ci-contre, sur une carte postale de 1925, la maison aux volets-persiennes aurait été la caserne de gendarmerie.



Quelques extraits de journaux d'époques diverses. Extraits retrouvés grâce au site Gallica de la Bibliothèque de France http://gallica.bnf.fr/

Le premier de ces faits divers est relaté dans le Constitutionnel de mai 1862. Ce crime n'a jamais été complètement oublié puisqu'il est en lien avec les légendes de la Font Charbonnier



 

 

 

 

Cet article a paru dans Le petit journal en 1863


Deux morts en 1875 ; la rixe est relatée dans le Figaro (ci-contre)

 

Une version plus détaillée est rapportée dans une revue de la gendarmerie, ci-dessous.

 

 

 

Les deux morts avaient 17 ans et demi : François Chetail meurt le 30 août et Louis Joseph Tachet le 2 septembre.

Le ton de l'article paru dans l'Excelsior quelques jours plus tard est différent : on a affaire semble-t-il à des sauvageons face auxquels les gendarmes sont un peu les victimes


Ci-dessous, dans le  Petit Parisien, 1903: un crime !

Encore un incendie dans une usine, cela en 1923, rapporté un journal parisien (le rappel)



En 1831, la variole reste très présente, malgré les débuts des vaccinations.