A propos de la vente du But

 

Dans les archives privées vichy -cote 301.01- un papier intitulé Recettes de l’autre part, l’intendant du fils Vichy signale les recettes suivantes (parmi d’autres recettes concernant des biens dépendant des anciennes seigneuries de Chauffailles et Arcinges) :

-reçu le 3 et 6 frimaire an 12 (novembre 1803) de Fargeat et Sarnin pour acquisition 600 francs

-reçu le 22 nivôse an 12 (13 janvier 1804) de Benoît Buchet pour Fargeat pour acquisition acompte 1000 francs

-reçu le 22 nivôse an 12 de Joseph Brossette pour Fargeat pour acquisition acompte 850 francs

-reçu le 22 nivôse an 12 d’Alexandre Polette pour Fargeat pour acquisition acompte 700 francs

-reçu le 22 nivôse an 12 de Fargeat pour acquisition du But acompte 360 francs.

 Il semble évident  que ces 3510 francs sont des acomptes pour l’acquisition du domaine du But. Donc l’acquéreur en est le fermier Fargeat.

Pour trouver la somme nécessaire il se fait prêter de l’argent par Sarnin, son gendre, Benoît Buchet alors  maire  de la commune, Joseph Brossette par ailleurs acquéreur d’une partie des bois du Châtelet, anciennement du seigneur., Alexandre Polette, meunier qui a racheté le moulin du But.

Ce Pierre Fargeat ou Farjat avant d’être fermier au But avait été fermier à Belmont, à Noailly le Petit. Sa fille, Catherine épousa Claude Sarnin de Belmont, alors qu’elle habitait déjà au But (en 1791). Pierre Fargeat appartient à une famille de grangers originaires de Mardore et de la vallée du Reins, souvent au service de Marianne Rolin et dont l’un fut fermier du château d’Arcinges.

 

Fargeat ne semble pas être resté très longtemps au But car ensuite les propriétaires du But sont d’autres familles